( 22 décembre, 2011 )

Un de tes baisers

J’ai soudain la tête qui s’envole vers le ciel,

Attirée par une force hors du matériel,

Je me sens monter lentement,

Mon corps emporté par le souffle du vent.

Mes cheveux se perdent dans les nuages,

Mes yeux contemplent le monde de sauvages,

Le vent siffle une symphonie à mes oreilles,

Et toujours je me rapproche du soleil.

J’aperçois une autre lueur que lui,

J’ai cru que c’était le soleil qui luit,

Mais elle éclipse le soleil, la vérité m’est révélée,

La curiosité me pousse à me laisser flotter.

La lueur est une silhouette éblouissante,

Pourvue d’ailes éclatantes,

Elle a, sur l’épaule, un rat étincelant,

Et un sourire sur sa peau d’argent.

C’est l’amour et non le vent qui m’envoi,

Ses yeux de saphir se posent sur moi,

Me jugeant telle l’âme à sa mort,

Mais c’est de la Terre que je quitte le port.

Elle se rapproche de moi lentement,

Ses lèvres s’écartant légèrement,

Et venant déposer sur les miennes tendrement,

L’ultime baiser recherché de tous les amants.

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( 14 novembre, 2011 )

Meurtrier

Quand je rentre ma lame en son fourreau chaque soir,

Que la lumière tamisée projette mon ombre sur le mur,

Et que mon manteau tombe sur un sol noir,

Je sais qu’une journée de meurtre s’achève à coup sûr.

 

De ma lame je joue contre les ténèbres,

Je la plante dans le dos de toute peur,

Tout cela pour déposer encore mes lèvres,

Tout cela pour garder vivace ton cœur.

 

Meurtrier je le suis, mais jamais je ne laisse de sang,

Mes victimes s’évaporent vers d’autres mondes de douleur,

Ma lame est aiguisée et renforcée par mon amour éclatant,

Et au froid de la mort j’oppose toute sa chaleur,

 

Chasseur de tourments, au cœur des souffrances,

L’ombre recule quand j’avance, le soleil dans ma main,

Le soleil d’un amour qui déchire toutes les ronces,

Détruire chaque peine pour voir se lever un autre matin.

 

Et voir le soleil éclatant éblouir ton visage endormi,

Cette vision divine dessinant un sourire sur mon visage,

Le bonheur d’être contre toi loin des dangers de la nuit,

Le bonheur de prendre soin et d’aimer la plus belle ange.

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( 11 septembre, 2011 )

Envie

Comme une pulsion au fond de moi,

Qui fait battre tout mon corps,

Qui me pousse vers les aurores,

Que sont tes yeux tournés vers moi.

 

Mes doigts se tendent  comme des branches,

Recherchant ton écorce  de douceur,

Pour la caresser jusqu’aux hanches,

Et le ressentir jusqu’au cœur.

 

Faire rencontrer nos grottes d’éternité,

Dans de langoureux échanges,

Emplis de chaleur et de volupté,

Pour s’envoler au pays des anges.

 

Puis glisser le long des gorges du bonheur,

Y déposer les preuves de mon amour,

Descendre vers ton cœur,

Embrasser tout ce qui est autour.

 

Et descendre encore plus étalé,

Le long de la douce colline,

Jusqu’aux humides vallées,

Pour entendre la pomme qui couine.

 

Avec mon corps explorer le tient,

Au plus profond des étoiles,

Du fourreau être l’épée qui vient,

Allumer de plaisir tes ailes.

 

Pour déclencher la fanfare de joie,

Dans la chaleur de nos étreintes,

L’exultation d’être en toi,

Et finir en une longue plainte.

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( 11 septembre, 2011 )

Amour

Sphères nimbées de flammes,

Bleutées comme le ciel infini.

Reflets éternels de l’âme,

Les yeux de ma chérie.

 

Velours délicat et fin,

D’une tendre douceur.

Plus pur que le lin,

La peau de mon cœur.

 

Etreinte réconfortante, aimée,

Cocon protecteur autour

De mon corps enlacé.

Les bras de mon amour.

 

Ange d’amour éternel,

Flamme brûlant en moi,

Déesse des merveilles.

Tout cela, c’est toi.

 

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( 11 septembre, 2011 )

Sombre Coeur

Comment pourrai-je te voir ?

Vêtue uniquement de la nuit,

Ton reflet perdu dans le noir,

Et les ténèbres pour seul lit.

 

Les ombres te prennent entre leurs mains,

Tandis que les miennes cherchent ton visage,

La pénombre te dissimulant du Malin,

La nuit te préservant des anges.

 

Tes yeux, seule lueur dans l’ombre,

Je suis près de toi quand tu dors,

Je suis la voix dans les ténèbres,

Je suis l’ennemi de la Mort.

 

Je fais de la nuit notre domaine,

Pour que les ombres engloutissent tes peurs,

Les ténèbres te dissimulant à la peine,

Et te préservant dans mon cœur.

 

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( 31 juillet, 2011 )

L’éclat de tes yeux

Lorsque le ciel s’embrase dans toute sa splendeur,

Lorsque les anges vont chercher les démons dans les profondeurs,

Tous se retrouvent autour d’une lueur mystique,

Elle brille au-delà de tout ce qui est magnifique.

 

Le paradis brûle du désir d’égaler cette splendeur,

L’enfer brille d’admiration devant tant de bonheur,

La terre se déchire juste pour en voir le contour,

Devant la beauté de tes yeux mon cœur se remplit d’amour.

 

Un océan recouvrant d’écume un rivage rayonnant,

Vagues de beauté, tourbillon bleuté captivant,

Mélange exquis de nuances et de volupté,

Transformant tout reflet en parfaite beauté.

 

En son centre s’ouvre un gouffre sans fin,

D’un noir de jais aux reflets d’airain,

Profondeurs insondables et infinies,

Miroir d’une âme aux qualités indéfinies.

 

Une goutte de douces ténèbres dans un océan bouillonnant,

Explosions dessinant des motifs abstraits dedans,

Tes yeux reflétant ce qui est beau en toi,

Tes yeux reflétant tout l’amour que j’ai pour toi.

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( 15 mai, 2011 )

Hymne à l’amitié

Toute ombre a sa lueur,

Tout peine son réconfort,

Pour combattre toutes nos peurs,

Ensemble nous sommes plus forts.

 

Plus forts que les intempéries de la vie,

Plus fort que les peines et les douleurs,

Même les anges pourtant si parfaits, nous envient,

Ils envient notre détermination face aux pleurs.

 

De toutes les merveilles sur Terre,

Il n’y en a aucune qui t’égale,

Notre force n’est pas de fer,

Mais elle est plus solide que le cristal.

 

C’est à la limite de l’imaginable,

Là où les choses simples éblouissent,

Où un simple mot peut faire renaitre un sourire,

C’est là que nous nous trouvons, ensembles.

 

Il n’existe pas de meilleur remède que ta présence,

Toute ombre ou peine est chassée par ta voix,

Un sublime mélange de nos propres essences,

Pour donner une merveille digne des rois.

 

Deux esprits veillant mutuellement l’un sur l’autre,

Indissociables comme la lune et les loups,

Une association que rien ne peut abattre,

Une association que j’adore plus que tout.

( 15 avril, 2011 )

Pulsions scarificatrices

Un simple reflet, une simple lueur,

Un scintillement qui m’appelle à lui,

Insistant toujours plus quand passent les heures,

Qui s’installe dans mes plus sombres envies.

 

De sa voix me pousse à toujours souffrir,

Faire de la souffrance une source de bonheur,

Et pour un jour peut-être en mourir,

Pour exorciser mes peines et mes peurs.

 

Un mince filet rouge s’écoule de mon bras,

Un filet rouge portant mon désespoir,

Coulant d’une trace que l’on n’efface pas,

Une marque que l’on retrouve même dans le noir.

 

Le prix à payer, souffrir pour survivre,

Adepte de la scarification,

Une déchéance digne des grands livres,

Une envie paradoxale, hésitations.

 

 

( 18 février, 2011 )

Ode pour une meilleure amie


 

Dans une sombre nuit d’hiver,

Lorsque tout semble perdu,

Inefficaces prières,

Les larmes brouillant ma vue.

 

Y a-t-il une lueur dans ce monde

Qui me sorte de la douleur ?

Qui m’entende même sans ondes ?

Retirez-moi toutes ces peurs.

 

J’ai trouvé la lueur tant désirée,

Celle qui réconforte et soutient,

Elle brille du feu de l’amitié,

Et jamais ne me laisse sans rien.

 

Elle m’est aussi précieuse que le diamant,

Et sans elle je ne suis qu’un cœur sombre,

Pourtant si éloigné de son esprit pétillant,

Proche d’elle je m’éloigne des ombres.

 

Elle a la voix de la raison,

Les mots du réconfort,

L’antidote de mes poisons,

Le feu dans mon corps.

 

C’est à elle que je dois d’être encore en vie,

Quand la scarification génère le regret,

Elle seule m’offre le pardon des amis,

Malgré tout le mal que je me fais.

 

Cette lueur c’est toi, maintenant et pour toujours.

( 19 décembre, 2010 )

hésitation ?

Ses yeux ont volé mon regard,

Son sourire nourrit mes espoirs,

Mais qu’avons-nous fait ?

Peut-on voir nos méfaits ?

 

Est-ce vraiment trop tard ?

Ne parlez qu’à mon désespoir,

Dites-moi si je meurs ici,

Ou s’il reste de la vie.

 

Dites-moi ce que je ne veux pas voir,

Montrez-moi ce que je n’entends pas.

Reste-t-il un espoir ?

Autre que de tomber plus bas.

 

Amenez-moi auprès d’elle,

Demandez-moi si je l’aime,

Dessinez-moi tout son ciel,

Cicatrisez toutes mes peines.

 

Pour m’emmener avec elle,

Pour m’envoler vers le ciel.

 

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